dimanche 6 février 2011

1.4 Au XIXème siècle : l'émergence des mouvements féministes

Éteintes sous l’Empire et la Restauration, les revendications féministes renaissent en France avec les révolutions de 1830 et de 1848 et comme en 1789, les femmes participent activement aux journées révolutionnaires.

En 1948, les femmes s'expriment publiquement par le biais d’associations et de journaux. La Voix des femmes est dans un premier temps le principal relais des revendications féminines. Puis viendront La Politique des Femmes de Désirée Gay ou encore L’Opinion des femmes de Jeanne Deroin.




Suite à leurs protestations, les femmes se voient accorder le droit au travail au même titre que les hommes. Les ateliers nationaux leur sont ouverts. Elles goûtent aux prémices d’une participation citoyenne en élisant des déléguées à la commission chargée de réfléchir et de proposer une nouvelle organisation du travail (commission Luxembourg), en proposant des réformes de leurs conditions de travail, la création de crèches ou de restaurants collectifs.

Mais si les femmes peuvent être embauchées dans des usines, elles sont encore traitées comme inférieures puisque rémunérées avec un salaire dérisoire et sans droit de grève.

En 1880, Jules Ferry ouvre une école laïque, gratuite et obligatoire pour tous, ce qui permet enfin aux filles d'accéder à une éducation.

La Troisième République se caractérise en France par la constitution d’organisations féministes, plus durables et structurées. La Société pour l’amélioration du sort des femmes, fondée par Maria Deraismes et Louise Michel voit le jour en 1878. En 1891, la Fédération française des sociétés féministes symbolise l’entrée du terme « féminisme » dans le vocabulaire militant.



Statue de Maria Deraismes  Square des Epinettes Paris


Plaque en l'honneur de Louise Michel - Dieppe

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