Les inégalités hommes/femmes sont aussi visibles dans la société civile mais elles commencent doucement à s’atténuer. Ainsi, afin de favoriser l’intégration dans la vie sociale des femmes au foyer, le gouvernement japonais et certains grands magasins ont créé des « centres pour femmes » afin que ces dernières assistent, entre autres, à des meetings souvent axés sur la politique actuelle. Les Japonaises dénoncent, de plus en plus, le « cliché » de la femme traditionnelle dont l’image continue d’être véhiculée par les familles des campagnes. Toutefois, comme le montre le sondage ci-dessous, dans la vie professionnelle les inégalités sont encore très fortes :
En 1985, l’Etat japonais promulgue une loi garantissant l’égalité des chances hommes/femmes en matière d’emploi mais, comme nous l’avons mentionné dans la première partie, une grande part des femmes qui travaillent occupent encore un emploi à temps partiel ou ont un emploi précaire ainsi en 2004 « 45% des femmes occupent un emploi non régulier (contre 12,7% des hommes) » (Tremblay, 2005, p.273).
Toutefois, une prise de conscience de la part des entreprises concernant le travail féminin est en train d’émerger comme le souligne Minako (2005, p. 53) « les entreprises semblent considérer que la dissolution de l’ordre sexué va dans le sens de leurs intérêts ».
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